Architectures incomprises (Misunderstood architectures)
J’ai toujours eu un faible pour l’architecture des années 1970, cela doit être lié au fait d’être né au mitan de cette décennie.
Cette architecture incomprise par beaucoup de monde ne manque pourtant pas d’atouts. Les architectes savaient faire preuve d’audace à cette époque, on pourrait dire d’une certaine insouciance. Autre temps, autre mœurs, c’était le temps de la bétonisation généralisée. On ne se souciait que trop peu de l’impact des constructions humaines, la croissance était le maître mot.
Néanmoins il ne faut pas tout jeter à la poubelle, comme on le fait si facilement de nos jours : savoir regarder la richesse de ces façades, faire abstraction d’un certain brutalisme, en un mot regarder différemment. Le grand public ne comprend pas l’intérêt que l’on peut porter à ces constructions, qui sont trop souvent associées aux grands ensembles. J’imagine qu’il faut être architecte pour savoir les apprécier, ces immeubles mal-aimés qui peuplent silencieusement nos existences.
Ces architectures anonymes participent d’une certaine façon aux mystères de l’ordinaire, si on sait les regarder.
I have always been fascinated by the architecture of the 1970s, it must be linked to the fact of being born in the middle of this decade.
This architecture, misunderstood by many people, does not lack advantages. The architects knew how to be daring at that time, one could say a certain carelessness. Other time, other habits, it was the time of generalized concreting. We cared too little about the impact of human constructions at this time.
However, we should not throw everything in the trash, as we do so easily these days. We have to know how to look at the richness of these facades, disregard a certain brutalism, in a word, look differently. People does not understand the interest that can be shown in these constructions, which are too often associated with large housing developments. I imagine you have to be an architect to know how to appreciate them, these unloved buildings that silently populate our lives.
These anonymous architectures participate in a certain way in the mysteries of the ordinary, if we know how to look at them.